Samuel Caron

Publié le 23/09/2021

Le bonheur est sur le gazon au FC St Amant de Boixe. Malgré de récents problèmes de santé, Samuel Caron, 38 ans, s’épanouit pleinement dans sa fonction de président qu’il occupe depuis 2 ans avec beaucoup de plaisir.

Quand vous êtes-vous découvert cette formidable passion pour le football ?
Samuel Caron : J’ai commencé à jouer au football dès 6 ans au club de Brie. Ensuite j’ai changé de clubs pour suivre mes copains et joué entre autres, au club d’Agris car mon oncle en était président. Je suis devenu également arbitre officiel durant 5 ans. J’arbitrais des équipes de D2 et ça s’est toujours bien passé.

Qu’est-ce qui vous a mené jusqu’à St Amant de Boixe ?
Samuel Caron : On a eu l’envie avec des copains de monter un club. Il se trouve que celui de St Amant de Boixe était arrêté depuis 3 ans. On a rencontré la municipalité, que je tiens à remercier pour son soutien, fait quelques travaux de nettoyage, peinture…dans les vestiaires, le club house. Il a fallu remettre en état le terrain qui était devenu un champ mais l’éclairage fonctionnait toujours. Et on a attaqué notre première saison en 2017.

Déjà quatre saisons, quel bilan en faîtes vous ?
Samuel Caron : Depuis 2017, nous sommes montés deux fois et évoluons en 3ème division avec une seconde équipe en 5ème division. J’avais demandé à mon oncle d’être président car il en avait déjà l’expérience mais depuis 2 ans j’ai pris la suite.

La création de votre club a nécessité un véritable engagement de votre part, comment le vivez-vous ?
Samuel Caron : Nous sommes beaucoup de dirigeants et copains à nous être impliqués ; je suis très bien épaulé, certains joueurs nous aident aussi. Petit à petit nous intégrons des femmes (médecin, kiné, ostéo) ; la mixité est bien respectée. En fait ma fonction ne me parait pas si difficile que cela à assumer. Si on a besoin de moi pour nettoyer les vestiaires ou marquer le terrain, je suis là aussi à l’occasion.

Lorsqu’on vous écoute, tout parait simple et naturel, vous êtes issu d’une famille de « footeux » ?
Samuel Caron : Non pas du tout. Quand j’étais petit et que j’ai dit que j’aimerais jouer au foot, mon père m’a dit « eh bien tu iras en vélo ! ». En revanche,  j’ai transmis ma passion à mes enfants et à mon épouse qui s’investit elle aussi dans le club et en particulier à la buvette.

Vous arriveriez à vous passer du football, du bénévolat ?
Samuel Caron : Non je ne pourrais jamais m’en passer, le foot c’est tout pour moi. J’adore ce que je vis. Cela m’apporte du bien-être, j’aime voir du monde, faire plaisir, aider les autres, discuter, recruter. Il règne une très bonne ambiance, j’ai des joueurs et dirigeants formidables avec une très bonne mentalité, toujours présents pour aider et leurs messages de soutien m’ont d’ailleurs touché lors de mes soucis de santé.

Bien que votre rêve semble s’être réalisé, avez-vous d’autres objectifs ?
Samuel Caron : Oui j’ai l’ambition de créer une école de foot. J’ai vraiment envie de transmettre ce que l’on m’a appris. C’est un projet qui me tient à cœur.

Votre dévouement pour le football pourrait aller jusqu’où ?
Samuel Caron : Quand l’heure sera venue, j’aurais grand plaisir à intégrer le District. Des gens formidables y travaillent et n’ont pas toujours un rôle facile et je trouve que ce serait normal de renvoyer l’ascenseur.

Quel a été votre meilleur souvenir jusqu’à présent ?
Samuel Caron : Quand j’avais une dizaine d’années, j’étais gardien à Brie. Un jour, le président m’a offert une paire de gants et une paire de chaussures. C’est un cadeau qui m’a tellement marqué que je ne pourrai jamais l’oublier. Je crois que c’est ce qui m’a donné l’envie d’aider les autres et qui sait, peut-être de reproduire le même geste, un jour, à mon tour …

Reportage réalisé par Isabelle Bonneau
Animatrice commission « Valorisation de l’engagement bénévole »  

 

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