Maxime Landry, un bel exemple de bénévolat

Publié le 24/11/2020

Maxime Landry, 19 ans, s’engage bénévolement au sein de son club, le F.C. Sud Charente. Un exemple à suivre, synonyme d’espoir pour tous ceux qui comptent sur cette relève indispensable.

Vous êtes encore très jeune, quel est votre parcours ?
Maxime Landry : En fait j’aime beaucoup le football et bizarrement je n’ai commencé à le pratiquer qu’à l’âge de 17 ans, en senior. A 18 ans, j’ai commencé à m’intéresser à l’arbitrage des jeunes. Comme je me débrouillais assez bien, mon club m’a proposé de suivre une formation d’arbitre. J’ai hésité puis accepté et je n’en éprouve aucun regret. Bien au contraire. Je suis désigné essentiellement pour des matchs jeunes et quelquefois en D4.

Vous êtes en 2ème année de DUT Technique de Commercialisation, joueur, arbitre et cette année vous venez d’accepter d’intégrer le bureau du club. Pour quelle raison ?
Maxime Landry :
 Je pense que c’est important de s’engager au sein de son club. Sans bénévole, un club n’est rien, c’est ce qui le fait vivre. Il est nécessaire de renouveler les dirigeants et d’apporter des idées nouvelles.

Au regard de votre engagement bénévole, à seulement 19 ans, vous êtes certainement issu d’une famille de footeux et/ou familiers du bénévolat ?
Maxime Landry : Non pas du tout, mes parents ne sont pas fans de football et n’ont jamais été bénévoles. Ce n’est pas ce qui m’a empêché de m’investir également pour ma commune de Brossac où je siège au Conseil Municipal.

Afin de motiver d’autres jeunes à suivre votre exemple, pouvez-vous nous dire ce que cela vous apporte personnellement et professionnellement ?
Maxime Landry : Sur le plan personnel, c’est un réel plaisir. J’ai pris confiance en moi, j’ai mûri, je suis plus sûr de moi. J’ai appris à écouter et respecter les autres. J’ai fait des rencontres enrichissantes. Sur le plan professionnel, c’est un bon point sur un C.V. J’ai appris à mieux m’organiser, à travailler en équipe, à communiquer, à avoir un bon relationnel. Cela renforce l’esprit club aussi.

Avec déjà un tel parcours, comment vous projetez-vous dans l’avenir ?
Maxime Landry : Dans un premier temps, j’aspire à m’assurer une situation professionnelle stable.  Ensuite, c’est un peu prématuré pour en parler, mais si je le peux et si l’opportunité se présente, je ne dis pas non aux éventuelles responsabilités que mon club pourrait me confier. 

Reportage réalisé par Isabelle Bonneau
Animatrice commission
« Valorisation de l’engagement bénévole »    

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