HONNEUR au bénévole du mois

Publié le 29/04/2024

On est en 1964, Jean-Louis Leclerc n’a que 2 ans et son destin est déjà tout tracé quand ses parents viennent emménager juste en face du stade du CS Saint Michel, le club de sa vie auquel il est toujours resté fidèle et infiniment dévoué.

Le hasard de la vie a bien fait les choses apparemment ?
Jean-Louis Leclerc : Tout à fait, mes parents ont eu la bonne idée de venir habiter une maison située juste en face du stade, que j’occupe de nouveau aujourd’hui. Je n’ai eu que la rue à traverser, pour venir m’installer dans les tribunes, pour supporter mon club, du haut de mes 7 ans.

Il va de soi, que vous avez dû avoir envie de chausser les crampons ?
Jean-Louis Leclerc : En effet j’ai pris ma première licence à 7 ans et j’ai dû arrêter de pratiquer en 1983 en raison de problèmes de genou. Mes parents n’étaient pas très sportifs, ils sont rarement venus me voir jouer et je le regrette un peu. J’ai également été arbitre officiel quand j’avais 16 ans durant 4 ans, et par la suite, j’ai souvent arbitré bénévolement.

Qu’est-ce qui vous a décidé à vous investir ?
Jean-Louis Leclerc : Je me suis laissé aussitôt convaincre par un de mes meilleurs copains, Patrice Joumier, président du club, je suis devenu dirigeant et j’ai intégré le Comité Directeur. J’ai occupé le poste de président à mon tour de 2002 à 2005. A plusieurs reprises je suis devenu vice-président et j’y suis de nouveau depuis cette saison aux côtés de notre présidente, Chrystel Rossignol.

Quelles sont vos occupations au sein du club ?
Jean-Louis Leclerc : Je m’occupe essentiellement des manifestations, de tout ce qui est festif et utile pour le maintien d’une bonne trésorerie. Nous organisons des lotos, des bric-à-bracs, des repas. Je m’investis un peu dans l’école de foot les mercredis et les samedis, à la buvette et partout où il y a besoin.

Qu’est-ce que le bénévolat vous apporte et particulièrement au CS ST Michel ?
Jean-Louis Leclerc : C’est un club familial, il y règne une bonne ambiance, on passe de bons moments. Je tiens à souligner que des personnes merveilleuses telles que Patrice Joumier, Alain Dupuy et Bernard Aupetit m’ont fait du bien et m’ont beaucoup apporté dans les années 80-90. Et je suis heureux de retrouver de nouveau cette ambiance avec notre nouvelle présidente, Chrystel. Le bénévolat, c’est une évidence. C’est aussi du stress, de la fatigue bien sûr, mais cela permet d’évacuer tout ce qui ne va pas et procure une telle joie.

Est-ce que vous avez l’impression que les jeunes s’investissent ?
Jean-Louis Leclerc : Nous sommes peu de dirigeants, mais beaucoup de joueurs aident lorsque c’est nécessaire et je trouve que c’est très positif et que ça fait du bien.

Quels sont les souvenirs que vous gardez de toutes ces années ?
Jean-Louis Leclerc : Dans un club, il y a des hauts et des bas, comme dans la vie et ce n’est pas très grave. Un des bons moments qui me revient en mémoire date de 1997 ; la ville de St Michel était jumelée avec une ville Allemande et nous avons organisé une rencontre avec le club qui s’est déroulée sur 3-4 jours. Ce fut très festif et très sportif dans tous les sens du terme.

Transmettre vos valeurs, c’est quelque chose qui vous tient à cœur ?
Jean-Louis Leclerc : J’ai un fils de 10 ans qui joue au foot. Je pense qu’il sera pire que moi, c’est « un mordu du club », il a hérité de son papa. Je suis fier d’aller le voir tous les samedis et de lui transmettre la fibre du foot et l’attachement à notre club ainsi que des valeurs de fairplay et de partage.

L’école de foot, c’est un projet qui est important pour le club ?
Jean-Louis Leclerc : Oui tout à fait. Avec la COVID, notre école de foot a été anéantie. Heureusement nous avons embauché une RTJ en apprentissage qui nous aide beaucoup depuis 2 ans à reconstruire notre école. Son objectif est d’aboutir à reconstituer prochainement une équipe U15.

Comment envisagez-vous votre avenir au CS ST MICHEL ?
Jean-Louis Leclerc : J’ai voulu faire une petite pause entre 2005 et 2008 mais je n’ai pas pu résister, je suis revenu. Maintenant que je suis à la retraite, je suis plus disponible et je ne me vois pas arrêter ou alors quand je ne pourrai plus marcher peut-être. Comme je vous ai dit, c’est le club de ma vie.

Reportage réalisé par Isabelle Bonneau
Animatrice de la commission
« Valorisation de l’engagement bénévole »

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