BÉNÉVOLE DU MOIS DE SEPTEMBRE

Publié le 28/09/2025

Certainement inscrit dans ses gènes, le Foot coule dans les veines de Raphaël DURAND. Cette passion qui l’anime et le remplit de bonheur, il a choisi de la vivre pleinement depuis 7 ans, au sein du club de l’AM. LAIQ. GUIMPS aussi bien au service des seniors que des jeunes.

A 6 ans, la passion est déjà là, la prise de licence devient urgente ?

Raphaël DURAND : Il faut dire que je vivais au sein d’une famille de Footeux et il n’y avait que cela qui m’intéressait, le Foot à tout prix. A l’époque mes parents m’ont pris une licence au club de l’US CHATEAUNEUF et j’y ai joué jusqu’à mes 18 ans au poste de gardien. Ensuite j’ai pas mal de copains qui ont quitté le club, j’ai donc préféré arrêter de jouer pour m’occuper des tout-petits et pour me lancer en parallèle dans l’arbitrage.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans l’arbitrage ?

Raphaël DURAND : J’avais 17 ans, on ne m’a pas sollicité, je me suis proposé de moi-même. Le club comptait alors 3 arbitres officiels avec moi. J’avoue que l’exemple du premier arbitre m’a fasciné, il avait atteint le niveau de CFA2. En ce qui me concerne, j’ai arbitré jusqu’à mes 30 ans et le plus haut niveau atteint est la D1. Vous savez, j’étais un peu râleur sur le terrain et le fait de devenir arbitre m’a fait comprendre les règles et j’avais à cœur de les faire respecter. J’ai compris aussi que c’était « un métier difficile » mais j’en garde un bon souvenir.

C’est le fruit d’une rencontre sentimentale qui vous mène en Charente Maritime ?

Raphaël DURAND : Tout à fait. Et j’ai retrouvé là-bas un club à St Maigrin où j’ai entrainé une équipe de D4 durant 2 saisons.

Enfin vous posez vos valises près de Guimps, il y a 7 ans et de nouvelles aventures commencent ?

Raphaël DURAND : Il se trouve que mon beau-fils a pris une licence au club de Guimps. J’ai commencé à m’occuper des entrainements et à officier bénévolement comme arbitre de touche ou de centre selon les besoins. Un an après je suis devenu le coach de l’équipe qui évoluait en D4. Nous sommes montés en D3 puis redescendus en D4 et depuis 2 ans nous avons préféré nous engager dans le Critérium à 7.

Quel est votre ressenti sur le Critérium à 7 ?

Raphaël DURAND : C’est une réelle bouée de sauvetage, c’est ce qui permet à beaucoup de clubs de se maintenir comme le nôtre. Les joueurs prennent vraiment du plaisir, l’ambiance est très bonne, peut-être même meilleure qu’à 11. J’ai même repris une licence depuis 3 ans pour compléter l’effectif.

Ce désir de transmettre votre passion vous a poussé à créer une Ecole de Foot ?

Raphaël DURAND : Il y a 3 ans, je suis devenu vice-président et j’ai participé en effet à la création d’une Ecole de Foot. La 1ère année on a organisé des entrainements, la seconde des plateaux et cette saison nous nous sommes mis en entente avec le club de St Hilaire de Barbezieux. On compte une trentaine de jeunes de U6 à U11. Je dis souvent aux parents que je n’en ferai certainement pas des Messi ou des Ronaldo mais que j’essaierai de leur transmettre ma passion, l’envie, quelques rudiments de football et des valeurs. Je fais en sorte qu’ils évoluent à leur rythme.

Tout cela implique un emploi du temps bien chargé en sus de votre profession ?

Raphaël DURAND : Je m’occupe des tout-petits le mardi soir et le samedi et des seniors le vendredi et le dimanche. Je n’utilise pas bien sûr, le même langage avec les deux, je n’impose jamais rien, on en discute, il faut savoir s’adapter, le dialogue c’est primordial. Quant à mon métier j’ai opté pour un poste de cuisinier en école pour ne travailler ni les soirs ni les week-ends afin de pouvoir être disponible pour le foot.

Votre vie est entièrement dédiée au Foot un peu au détriment de votre vie professionnelle et parfois de votre vie familiale ?

Raphaël DURAND : J’ai toujours été passionné par le Football, cela m’apporte beaucoup de bonheur. J’aime partager ma passion, rencontrer des gens. C’est impossible pour moi de m’en passer, c’est vital. Ma vie tourne entièrement autour du Football. Quand j’ai rencontré mon épouse, elle a compris que c’était un « package » : moi et le foot, c’était indissociable. C’est un peu compliqué parfois en couple, je souhaiterais prendre du recul mais je n’y arrive pas. Le sujet de discussion lors des repas de famille, c’est encore le foot… Le matin en partant travailler j’écoute en podcast des émissions sur le foot… Durant la trêve estivale, le foot me manque, je ne suis pas bien, voire même de mauvaise humeur.

Vous avez à peine 42 ans, le Football vous réserve encore de nombreuses et belles années à vivre à ses côtés, si vous aviez trois souhaits à formuler, quels seraient-ils ?

Raphaël DURAND : J’en ai un qui s’est réalisé. J’ai un fils de 19 ans que j’ai entrainé tout petit, qui s’est mis plus tard au rugby et qui rejoue au foot à Guimps et j’avoue que j’en suis très heureux même si je ne lui ai jamais rien imposé. Le deuxième serait d’assister à un match de l’AJ AUXERRE, mon club de cœur. Il arrive parfois qu’on me surnomme Guy ROUX ! Le troisième, malheureusement ne se réalisera jamais, ce serait d’être enterré, le moment venu, sur un terrain de foot…(rire)

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Reportage réalisé par Isabelle Bonneau, Animatrice de la Commission Valorisation de l’Engagement Bénévole

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