HONNEUR A LA BENEVOLE DU MOIS

Publié le 26/03/2025

Dynamique et très motivée, Emilie BRETHENOUX, une jeune femme de 33 ans s’implique depuis 2 ans au sein du club de l’US ETAGNAC qui renaît de ses cendres à la plus grande satisfaction de tous, et délivre un beau message d’espoir pour le monde du bénévolat.

 Le football c’est une histoire de famille ou plutôt dirait-on de belle famille ?

Emilie BRETHENOUX : Le sport en général et le football en particulier sont très ancrés dans la famille de mon mari qui est lui-même joueur et dirigeant. Mon beau-père est également dirigeant et coach. J’ai naturellement accompagné mon mari et c’est la raison pour laquelle je suis arrivée au club de l’US ETAGNAC.

 Avez-vous pratiqué vous-même le football ?

Emilie BRETHENOUX : Non pas du tout. J’ai toujours fait du sport en tout genre mais pas de football. J’ai pratiqué le handball, le basketball, le judo et aujourd’hui le jujitsu. Mon mari et moi sommes passionnés tous les deux par le sport, toutes disciplines confondues.

Depuis 2 ans vous êtes bénévole au sein du club, qu’est-ce qui vous a attiré ?

Emilie BRETHENOUX : J’ai en effet spontanément proposé mon aide. Sans bénévoles un club ne peut pas vivre, c’est la base. Il faut donner de son temps, apporter son aide pour la cohésion et la vie du club.

J’ai tout de suite été attirée par l’esprit amical et d’entre-aide qui y régnait ainsi que par l’ambiance.

C’est un club qui a été mis en sommeil, qui revit aujourd’hui grâce au soutien d’acteurs de la commune (la municipalité, les citoyens, les entreprises) et des bénévoles.

De quelle façon vous rendez-vous utile ?

Emilie BRETHENOUX : J’ai commencé par proposer mon aide pour la buvette y compris pour la gestion de l’approvisionnement. J’ai grandi dans un bar, ce sont des compétences que je maîtrise et dont je pouvais faire profiter l’association. C’est un lieu important de partage et d’échanges entre joueurs, supporters et adversaires que l’on invite pour un moment de convivialité.

Cette année je suis également devenue trésorière adjointe, ce qui permet de diluer un peu les tâches qui incombent à la trésorière.

Je participe à l’organisation d’évènements comme le cochon farci avec l’aide de l’association de la pêche ou notre loto.

J’organise également une sortie dans les environs, une fois par an, pour les joueurs et dirigeants accompagnés de leurs conjoints. Ce qui permet une fois de plus de créer de la cohésion et de passer un moment ensemble hors contexte footballistique.

Le bénévolat c’est un état d’esprit dont vous avez hérité et qui vous apporte beaucoup ?

Emilie BRETHENOUX : C’est une transmission familiale en effet, ce qui semble faire défaut de nos jours. Donner de soi pour le bien commun est moins ancré dans les esprits, on est moins tourné vers l’associatif. Mon grand-père était très engagé pour sa commune et mes parents étaient très impliqués dans la vie associative.

On donne beaucoup mais on reçoit autant. C’est important d’avoir une vie sociale, d’avoir du lien entre les êtres humains, de rencontrer des gens d’univers différents. Ce sont des moments de partage et de convivialité.

En tant que femme comment vivez-vous votre intégration dans ce milieu plutôt masculin ?

Emilie BRETHENOUX : J’exerce une profession de maintenance industrielle, je travaille donc essentiellement avec des hommes. Je ne me suis jamais sentie ni rejetée ni illégitime que ce soit au travail ou au club. Nous sommes trois jeunes femmes de 30 ans au club et notre intégration s’est faite tout naturellement. L’équipe, de ce fait, se trouve un peu rajeunie, on a ouvert quelques portes. On ne se cantonne pas à nos rôles respectifs, on s’entraide. Notre vision des choses est quelque peu différente. Les hommes sont plus basés sur le sportif, et les femmes sont plus attachées à la convivialité, au fonctionnement périphérique et font preuve de plus de sensibilité. On vient se confier plus facilement à nous. Notre président, Gérard OUVRIER-BONNAZ est très attaché à notre avis. C’est une bonne évolution des mœurs, c’est très gratifiant et plaisant.

Comment inciteriez-vous d’autres jeunes à se lancer dans le bénévolat ?

Emilie BRETHENOUX : Je leur dirais que de s’engager dans le bénévolat, ne nécessite pas de compétences particulières. Une multitude de tâches variées qui peuvent paraitre anodines sont cependant indispensables au bon fonctionnement d’un club. Il suffit de donner quelques heures dans la semaine et savoir être polyvalent. Il y en a pour tout le monde.

Le plus important c’est de s’engager afin de faire perdurer la vie d’un club, d’exister et de maintenir à tout prix la vie associative et sociale au sein de sa commune.

Vous êtes un bel exemple d’engagement bénévole que souhaitez-vous pour l’avenir ?

Emilie BRETHENOUX : Je souhaite continuer à être un soutien, être polyvalente et toucher un peu à tout…

Reportage réalisé par Isabelle Bonneau, Animatrice de la Commission Valorisation de l’Engagement Bénévole

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