Félicitations !
Publié le 29/09/2023
Un club, un morceau de vie, un clap de fin puis, contre toute attente…. une renaissance tant espérée du LSC Feuillade, qui a réjoui Denis Bernard, ravi d’intégrer le nouveau bureau pour un nouveau départ et mettre à profit sa longue expérience en toute humilité.
Ce club, c’est une page de votre vie ?
Denis Bernard : Oui on peut dire ça. En 1980, le maire de l’époque, Jean Cauet, pour qui j’ai une petite pensée, aujourd’hui, a créé le parc de Belleville dans lequel il souhaitait intégrer un stade de football. Toute la commune s’est mobilisée, entre autres pour une grande plantation d’arbres. Moi-même enfant de Feuillade, j’ai participé pour installer la main courante, construire les vestiaires. Puis en 1982, le club a enfin vu le jour, j’avais à peine 18 ans.
Quel a été votre parcours par la suite ?
Denis Bernard : J’avais commencé à jouer à St Germain de Montbron, j’ai bien sûr démissionné pour le club de Feuillade et j’ai pratiqué pendant 53 ans. Dès mon arrivée, j’ai intégré immédiatement le bureau sans avoir de réelles responsabilités mais j’aidais à chaque fois que cela s’avérait nécessaire. Faute de candidat, j’ai accepté le poste de président en 1993 durant 4 ans. A part le secrétariat et la trésorerie, je pense avoir touché à tout (traçage, animations, coaching, entrainements, casse-croûtes …)
En 2017, c’est la fin pour différentes raisons, cela vous a manqué ?
Denis Bernard : J’ai trouvé de quoi m’occuper mais oui, le foot m’a manqué en effet. Je suis tout juste à la retraite, j’étais employé municipal et j’avais en charge l’entretien du terrain et de le voir inoccupé, me rendait un peu nostalgique. J’avais un très bon souvenir de ce club.
Cinq années de sommeil et puis un jour, on vient frapper à votre porte ?
Denis Bernard : Oui un petit groupe s’est formé avec à sa tête, Sébastien David, le nouveau président et m’a demandé si je voulais bien me joindre à eux pour débuter une nouvelle aventure et leur faire profiter de mon expérience. Je leur ai dit que j’avais besoin de réfléchir mais après une réflexion plutôt rapide, cette nouvelle impulsion m’a tellement fait plaisir que j’ai très vite accepté.
60 ans, un peu de temps, c’est reparti… quelle est votre fonction ?
Denis Bernard : Je m’occupe du coaching de l’équipe, des entrainements. Mais il y a tout à faire, il faut tracer le terrain, parfois arbitrer, préparer les casse-croûtes, veiller à la buvette…
Ce n’est pas simple de repartir à zéro ?
Denis Bernard : Non d’autant plus qu’une réflexion avait même été lancée au niveau de la mairie pour une autre utilisation du terrain. Il était temps. Il a fallu tout racheter : équipements, matériel. Heureusement deux sponsors (Taxis Desplat et SCOTPA 16), sans oublier le District, avec sa dotation de bienvenue nous ont apporté une aide précieuse et nous leur en sommes très reconnaissants.
Entre les années 80 et maintenant, trouvez-vous que le bénévolat a évolué ?
Denis Bernard : A cette époque, les gens donnaient un coup de main plus naturellement. Aujourd’hui il y a plus d’hésitations, il faut repérer les personnes qui sont très souvent présentes, donner envie, leur confier une tâche, faire des essais, parvenir à leur faire confiance. Les jeunes se sont débrouillés pour trouver les joueurs, « les jambes ». Nous sommes 6 dirigeants pour encadrer et maintenant il va falloir trouver « des bras » pour étoffer l’équipe. Pour cela il faut que nos jeunes mûrissent un peu.
Vous donnez beaucoup, qu’est-ce qui vous rend si heureux ?
Denis Bernard : J’ai toujours vécu à Feuillade, c’est MON Club. Je me suis dit « c’est génial, ça repart ». La partie administrative ce n’est pas trop mon truc, mais j’aime beaucoup le relationnel avec les joueurs, c’est du plaisir. Je pense m’être toujours entendu avec tout le monde. Quand je regarde derrière moi, et que je pense à toutes les générations que j’ai vues se succéder en 35 ans, c’est fascinant. J’ai aussi croisé d’anciens joueurs qui étaient heureux que le club soit reparti, cela fait chaud au coeur. Je remercie d’ailleurs tous ceux qui sont repartis avec moi dans cette nouvelle aventure et je souhaite une longue vie à notre club.
Vous savez sans bénévoles, on ne serait rien….
Reportage réalisé par Isabelle Bonneau
Animatrice de la commission
« Valorisation de l’engagement bénévole »